[PV Hypérion, Jeanne Duval & Le père noël] (Sujet à lock dès que nous aurons fini)

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[ Point de vue de Joyce ]
Elle le regarda mais avec compassion.
- Je sais que tu m'apprécie pas beaucoup mais je m'en fais pour toi. Je ne veux pas te laisser seul.

[Point de vue de Gael]

-Non Joyce, ça n a rien à voir avec toi... Je dois juste regler mes problèmes tout seul.
Gael la regarda droit dans les yeux et approcha son visage.


[Point de vue de Joyce]


Joyce fit un grand sourire et le laissa s'approcher
- Alors laisse moi t'aider. J'ai entendu ta discution au téléphone et ça semblait avoir un lien avec ta famille. Je suis peut être pas la personne la mieux placée pour parler de problèmes familiaux, je suis émancipée. Vois tu, j'avais un père très violent et une mère irresponsable. Et pour te dire, si je n'avais pas eu Aaron je me demande ce que je serais devenue. Je pense qu'on a tous besoin d'un peu d'aide parfois. Alors même si tu ne m'aime pas, accepte la mienne.
Elle le regardait dans les yeux. Bien que ses yeux noirs étaient profonds, on pouvait y voir de la compassion.







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( Ils sont dans l'infirmerie et Evangélion les écoute derrière la porte )

[Point de vue de Jeanne]

Pourquoi il faisait ça?
-Pourquoi quand je crois avoir trouvé une réponse tu chamboule tout à chaque fois? Tu aimes me faire chavirer comme ça? Pourquoi toi qui n a aucune considération pour moi commence à me porter de l attention? Pourquoi explique toi? Ce n est pas ma blessure qui m imquiete.. Mais à cette allure est ce que je vais tenir le coup encore longtemps? Tu t imagines un peu? je suis dependante de toi? Je n ai qu une envie quand tu t approche cest de courir dans tes jupons... Tu me fais souffrir.. Je ne vais pas pouvoir vivre comme ca encore longtemps! Ca m epuise... Tu aimes jouer avec .moi?


[Point de vue d'Haru]

Il fronça les sourcils et releva la tête vers Jeanne.
- Tu es débiles ou quoi ? Ce n'est pas par ce que je ne suis pas amoureux de toi que je m'inquiète pas! Tu fais ce genre de chose pour attirer mon attention? Tu crois peut être que c'est facile pour moi? Je ne peux pas essayer de vivre tranquillement sans avoir à penser que d'une minute à l'autre tu peux te tailler les veines à cause de ce qui s'est passé! Alors excuse moi d'être égoïste et de vouloir penser à mon bonheur avec Evangélion
Il soupira et croisa ses bras sur son torse. Elle était vraiment inconsciente...Il comprenait très bien ce que pouvait ressentir Jeanne mais ce n'était pas une raison pour faire tout ce qu'elle faisait...

Comment aurait-elle pu l'aider?
-Comment tu compte t'y prendre au juste? Abracadabra, bisou magique tous tes problèmes on disparus?
Qu'elle ironie, comme si j'allais demander de l'aide à quelqu'un!
Il posa une main sur l'avant bras de Joyce et remonta doucement jusqu'à son épaule.
-Alors?
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-Alors, expliques-moi, selon toi, tu souffrirai dans cette histoire? Tu es surement le possesseur d'une des places les moins douloureuses du fin mot de l'histoire. Je me sens bien à tes côté, mais ce même bien est à la limite du mal, chaque geste, chaque pensée, chaque incompréhension pourrait me blesser plus que je ne le suis déjà. Je sens la dague en argent qui s'éprend dans mon coeur, déchirant chaque parcelle vivante de celui-ci. Le flux de la raison s'écoule petit à petit c'est à en perdre la tête. On se retrouve dans un état d'esprit lunatique, sans aucune possibilitée face à ce pouvoir cruelle. Tu tiens ma force entre tes mains, et tu pianotes dessus tel un musicien s'exfoliant de ma peine; chaque note de musique que tu joues usure mon âme un peu plus. Si tu la resserre, t'inquiétant, tu l'étouffe, comme l'air dans l'eau, si tu t'écartes, pour me donner l'espoir de la paix, elle s'éteint, comme un feu sans oxygène. Je suis à ta merci, ma dépendance t'appartiens, tu peux t'en jouer comme il te plait.
Le sang de sa jambe, ne faisait que s'échapper de plus en plus, et se diluait au larmes salées de la jeune fille. Ses jambes tremblait, surement le contre-coup de la blessure, mêlé à l'émotion. Tout son corps était en sursit, dans l'attente d'une quelconque réaction..

- Je comprends ce que tu veux dire, mais tu penses réellement que c'est facile d'être à ma place ? De recevoir les sentiments d'une personne ? Surtout si cela n'est pas réciproque ? Sachant que cette personne est une gamine inconsciente qui met sa vie en danger pour une histoire d'amour ? Je sais à quel point il est douloureux d'aimer une personne mais tu ne dois pas foutre ta vie en l'air à cause de ça! Mets toi un peu à ma place... Je ne peux pas changer ce que j'éprouve au plus profond de moi, je suis désolé.
Il comprenait très bien ce que ressentait Jeanne, mais il ne pouvait répondre à ses attentes. Il aimerait qu'elle comprenne ses sentiments à lui et qu'elle ne fasse rien d'inconscient tel que mettre sa vie en danger comme elle venait de le faire, ils ne pourraient pas vivre ainsi si elle était en permanence entre la vie et la mort pour une histoire d'amour... Il ne peut pas changer les sentiments qu'il a envers Evangélion, il l'aime et puis c'est tout, rien ne pourra changer cela.
- Alors s'il te plaît, arrête ces futilités... Ne te met plus en danger à cause de tes sentiments car cela ne changera rien!
Il fronça les sourcils en regardant Jeanne droit dans les yeux, il fallait qu'elle comprenne, qu'elle accepte ce qu'il ressentait

-Je n'ai personne a qui me raccrocher, je suis seule. Puis tu es arrivé, tu as tout changé, j'avais enfin une prise à saisir au dessus de la falaise. Malheureusement plus les jours, heures, minutes, secondes s'écoulent, plus mes doigts glisses de cette prise, elle fini petit à petit par m'échapper, me laissant l'unique choix de tomber de cette falaise jusqu'à l'impact final.
Elle le regarda ne se préoccupant pas des larmes qui s'échappaient de ses yeux. Puis elle eu un mal de tête soudain et vif. Elle porta sa main sur celle-ci, son souffle s’accélérait. Son cœur battait de plus en plus vite et tout son corps tremblait. Le bandage que lui avait fait Haru ne servait plus à rien, mais elle n'y avait pas prêté attention. Elle se sentait défaillir au fur et à mesure des secondes qui s'écoulait. Son teint palissait à vu d’œil, on aurait cru qu'on lui aspirait le peu de force vital qu'il lui restait. Elle glissait du lit, n'ayant pas assez de force pour s'accrocher à celui-ci. Elle sentait le carrelage glacé le long de ses bras qui avait touché le sol.
Elle parlait a mi-voix, elle n'était plus lucide, elle parlait de manière incompréhensible et délirante.
-Je crois que mes doigts on glissé de cette prise, je me sens chuté, l'impact est proche.
Ses lèvres étaient sèches, et ses yeux commençait à se fermer.
-J’espère que ce n'est pas qu'une perte de connaissance, car rien n'est pire, que les secondes d'agonies au moment du choc de la longue chute.

Il se précipita sur Jeanne qui était en train de tomber, il la rattrapa et la remit sur le lit de l'infirmerie.

- Économise tes forces, tu as perdu beaucoup de sang...
Il ne savait pas quoi lui répondre, il aimerait l'aider mais il ne pouvait pas.
- Est ce que tu préfères que je disparaisse de ta vue ? lui demanda t'il seulement en la regardant dans les yeux
L'infirmière était à côté et elle préparait le matériel nécessaire pour recoudre la cuisse de Jeanne, elle lui piqua la jambe pour qu'elle ne sente pas quand elle la recoudrait

-Ne t'éloigne pas de moi, je te l'ai déjà dit, c'est un ordre.
Elle prononçait ces paroles avec ses dernières forces.
-Je crois que cette fois c'est moi qui m'éloigne, peut-être pour toujours...
Son cœur ralentissait, sa pression artérielle descendait. Elle avait perdu trop de sang. Elle perdu connaissance.

Cette scène lui rappelait vaguement ce qu'il avait déjà vécu, cela se répèterait il sans cesse?! Il se mordit la lèvre jusqu'au sang, il ne fallait pas qu'elle meurt à cause de ça, pour une chose aussi absurde que ça...
- Non Jeanne! Ca..Ca va aller, l'infirmière va te sauver...Accroche toi à moi... Il prit une de ses mains entre les siennes et la serra
L'infirmière commença à recoudre la jambe de la jeune fille, elle désinfecta ensuite, mit un bandage pour tenir le tout. Elle alla ensuite chercher une poche de sang pour faire une transfusion. Elle demanda ensuite à Haru de s'écarter pour la laisser faire son travail. Il alla s'asseoir en face un peu plus loin en attendant que l'infirmière finisse

Quelle est cette sensation? C'est vraiment la fin? Adieu...
Malgré son inconscience elle murmura juste assez fort.
-Adieu Haru, je t'aime.
Elle sentait ses forces la quitter de plus en plus.

Pas encore...C'était comme cette fois là, et c'était encore de sa faute. Il serra ses poings sur ses cuisses
- JEANNE!!! Gueula t'il
Elle ne pouvait pas mourir comme cela, à cause de quelque chose aussi débiles...Son coeur se serra et il se mordit la lèvre inférieure jusqu'au sang. L'infirmière se retourna après qu'il ait crié et lui demanda de se taire en lui disant que ses jours n'était plus en danger, elle avait juste besoin de repos.
Il se sentait con tout à coup, il pensait qu'elle allait mourir mais ce n'était pas le cas...Heureusement pensa t'il, il soupira soulagé et essaya de se détendre

Elle entendit vaguement Haru crier son prénom.
Je ne veux pas tomber! Je veux m'accrocher, même si je glisse. Même si l'eau m'étouffe et que je manque d'oxygène. Je veux vivre même si ça signifie souffrir, pleurer, crier. Je veux me sentir défaillir quand Haru me parle, espérer même si pour ça je dois me mentir à moi même.
Elle sentait toute son âme trembler.
Réveille toi idiote! C'est pas encore ton heure! Réveille toi! Allez ouvre les yeux!
Jeanne ouvrit avec peine les yeux.. elle vu Haru et lui parla avec un faible sourire aux lèvres.
-Tu m'as appelée?
Elle releva légèrement sa tête et passa ses cheveux en arrière, balayant les mèches sur son visage.
-Je ne veux plus mourir, sinon je ne verrai plus jamais ton beau visage inexpressif qui me regarde. Je ne sentirai plus l'immonde jalousie qui me ronge quand tu parle à quelqu'un d'autre, je n'aurai plus de peine comme de joie. Alors si je pouvais te demander une faveur.. Est-ce que tu peux être la prise qui me retiens en haut de la falaise sèche et profonde? Puis-je m'accrocher de toute mes forces à toi, même si mes doigts glisses? Veux-tu être l'épée de Damoclès qui est dressée au dessus de ma tête, ou bien la dague en argent transperçant mon cœur souillé? Je te laisse décider de ma condition de vie. Si la prise se brisai, je tomberai avec elle. Je me lie à toi comme en relie les pages d'un vieux livre à sa couverture. Veux tu être le juge de mes pêchés?
Elle sorti un beau ruban noir de sa poche.
-Ceci est la couleur de mon âme, qui s'accroche à ton jugement.
Elle se hissa, rampa tant bien que mal jusqu'à Haru. Elle attrapa son poignet délicat et noua le ruban autour de celui-ci.
-Si tu refuses d'être ma prise, tu auras juste à couper se ruban. A ce moment je tomberai. Car ton souhait sera de me faire tomber. Je te laisse à ton jugement. Que vas-tu faire?

- Je veux bien être la prise qui t'aide à te relever, mais je ne veux aucunement décider de ton destin . Je ne veux pas tenir ta vie au creux de mes mains...
L'infirmière prit Jeanne dans ses bras et la remit sur le lit en lui demandant d'arrêter de bouger, pour qu'elle se calme elle lui injecta un sédatif.
- Je veux bien être là quand tu auras besoin d'aide, mais en attendant tu dois te remettre sur pied, et quand ce sera le cas je serais là

-Sois ma... prise...
Jeanne s'endormis rapidement.

Il hocha la tête, l'infirmière lui demanda de sortir il fallait que Jeanne se repose. Il sortit donc de la salle en direction de sa chambre.

[The end uhuh]

Elle rit et passa sa main dans ses cheveux.
- Nan, malheureusement pour toi je ne suis pas magicienne. Mais il y a d'autre moyens pour aider un autre humain non ?
Elle l'aida à se relever.
- Mais si tu n'en veux pas, je ne ferais rien.
Son visage devint sérieux et perdit son sourire.
- A toi de choisir.
Elle se tourna ensuite et commença à partir.
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Eva baissa la tête, beau discour Jeanne... Évangelion était jalouse, peut être que Haru finira par l'aimer... Elle a tant besoin de lui... Haru sortit de l'infirmerie, Eva se mît sur le côté. Il ne m'a pas vue... Elle rentra ensuite dans sa chambre, pensive.

Pour on ne sait qu'elle raison Gaël sans réfléchir fit un mouvement en avant. Il pris appui sur sa jambe gauche et attrapa le poignet de Joyce. Il la regarda dans les yeux, baissa la tête laissa les fines mèches de cheveux blonds tomber devant ceux-ci.
-Ne pars pas, aide moi... S'il te plait.

Joyce fut assez surprise. Elle ne pensait pas qu'il accepterait. Elle fit une tête étonnée puis lui sourit tendrement, prit son visage au creux de ses mains et colla son front au sien.
- Allez viens bonhomme, il faut d'abord retourner a l'internat.
Elle passa son bras autour de son cou et l'aida a marcher, regardant droit devant elle.

Il n'avait plus la force de se battre... Il se laisser emporter, sans un mot. Puis il approcha doucement sa tête du visage de Joyce et déposa un baiser sur sa joue. Il murmura à son oreille.
-Merci... beaucoup...
Il avança titubant un peu à gauche et à droite prenant appui sur elle.